Les français s’inquiètent sur la question de la qualité des soins, d’autant plus qu’ils aiment l’hôpital. Un sondage fait par la Fédération des Hôpitaux de France révèle que 8 français sur 10 ont une bonne opinion de l’hôpital. Pour eux, l’hôpital est une institution fondamentale et capitale du pays et de la République puisqu’il permet de soigner tous les français dans de bonnes conditions.

La déshumanisation de l’hôpital

Même si les patients sont au courant des difficultés que rencontrent le personnel soignant à l’hôpital, ils se plaignent de leur prise en charge et d’attendre par exemple trop longtemps aux urgences. Globalement, ils ont le sentiment d’être abandonnés à leur sort. A cette plainte, les professionnels de santé répondent qu’ils comprennent le ressenti de leurs patients mais qu’ils font le maximum pour leur venir en aide le plus rapidement et le plus efficacement possible.

Une dimension humaine omniprésente

Certains professionnels de santé sont embêtés par le fait que certaines prises en charge sont allongées alors que les pathologies en question nécessitent une prise en charge de courte durée. Chaque report est vu comme une perte de chance pour le malade. Les charges administratives prendraient trop de place et trop de temps dans la gestion d’un dossier médical. La problématique du temps donné à chaque patient s’explique selon Catherine Cerisey, par l’importance d’un temps de qualité plutôt que de quantité. Si l’infirmière ou le médecin ne répond pas dans l’immédiat à la sonnette d’un patient, c’est parce qu’il ou elle préfère consacrer un soin de qualité au patient pris en charge au même moment.

Même si la majorité d’entre eux sont conscients de la qualité du système hospitalier du pays, les français sont de plus en plus mécontents de la qualité des soins qui leurs sont adressés. En réponse à leur inquiétude, les professionnels de la santé mettent en avant leur volonté de répondre au mieux à leurs besoins et de leur faire passer le message que non, les faire attendre n’est pas synonyme d’abandon mais au contraire, de les encadrer le plus professionnellement possible.